Le soja, bon ou mauvais?
3 février 2019Plus de 70 % du soja cultivé dans le monde a été génétiquement modifié pour augmenter sa productivité…
Ce soja OGM destiné à la consommation humaine et animale a été modifié pour tolérer l’herbicide utilisé dans le RoundUp de Monsanto (glyphosate), ainsi que pour produire une toxine qui tue la pyrale, un insecte ravageur. Il est donc non seulement génétiquement modifié mais aussi source de pollution phytosanitaire. Pourtant, en 2016, la Cour de Justice européenne, dont la politique est de plus en plus laxiste concernant les organismes génétiquement modifiés, a rejeté le recours de trois ONG qui contestaient l’autorisation de la mise sur le marché du soja OGM en Europe et demandaient le réexamen de son autorisation de commercialisation. Heureusement, en France, la culture du soja OGM est encore interdite, mais elle est autorisée dans cinq pays européens : l’Espagne, le Portugal, la Slovaquie, la République Tchèque et la Roumanie. Vous devez donc vérifier les étiquettes des produits au soja que vous achetez si vous ne voulez pas consommer ces OGM. Le problème est que le soja n’y est mentionné que lorsque sa teneur dépasse 0,9 % de la denrée en question.
Un risque d’allergie
Le soja est un allergène à déclaration obligatoire (ADO) qui concerne environ 7 à 14 % des enfants et 3 % des adultes. Ce sont ses protéines qui sont en cause.
Le soja ne peut être consommé s’il n’a pas d’abord été traité industriellement. Ces traitements varient selon le produit fini qu’on souhaite obtenir. Tous ces traitements modifient la structure et la fonction de ses protéines et les rendent plus ou moins allergènes. Seuls les produits fermentés du soja (miso, shoyu ou sauce de soja) n’en contiennent plus car leurs protéines ont été totalement hydrolysées par les protéinases des micro-organismes utilisés.
En cas d’allergies, les organes touchés sont les poumons, le système digestif et la peau. Les réactions se manifestent jusqu’à deux heures après l’ingestion. Les enfants et les adultes allergiques au lait de vache sont plus susceptibles que les autres de le devenir au soja.
On trouve du soja caché un peu partout dans l’alimentation, par exemple dans les viandes préparées, les produits crémiers, les produits de boulangerie, les produits céréaliers et les laits pour bébés. Il y en a aussi dans les crèmes pour bébés, dans les huiles de massages, les bains moussants… Il faut en tenir compte car la peau (surtout celle des bébés qui est très fine et vulnérable) a une très bonne capacité d’absorption.
Un effet acidifiant
Les aliments acidifiants sont ceux qui libèrent des métabolites acides lors de leur transformation dans le tube digestif et de leur utilisation dans les cellules. Ils n’ont pas que des effets nocifs (la santé repose sur un bon équilibre entre les acides et les bases), mais le problème est qu’ils s’ajoutent à d’autres facteurs acidifiants comme le mode de vie actuel, la pollution, la sous-oxygénation, la sédentarité (ou à l’inverse l’excès de sport), le stress et les aliments transformés. Le soja est effectivement acidifiant, et d’autant plus qu’on l’absorbe sans le savoir dans de nombreux produits et aliments courants. Or, les conséquences de l’acidification sur la santé sont sérieuses.
L’organisme doit tout mettre en œuvre pour maintenir un pH du sang et des cellules de 7,4. Et pour ce faire, il utilise des minéraux pour neutraliser les acides. S’il ne les trouve pas dans l’alimentation (qui de nos jours devient de plus en plus acide), il doit puiser dans les réserves du corps, principalement les os. L’acidification est donc une des premières causes de l’ostéoporose et de la réduction de la masse osseuse. Mais l’épuisement des capacités du corps à neutraliser un apport d’acides entraîne aussi de l’obésité, du cholestérol, de l’hypertension, une perte de magnésium, de la goutte, un syndrome métabolique (accroissement du risque de développer un diabète de type 2, un AVC et une maladie cardiaque), des troubles de l’humeur…
Le maintien d’un bon équilibre acido-basique ne peut donc pas s’accommoder de la consommation régulière et excessive de soja.
Un effet œstrogénique
Un bon régime alimentaire doit éviter la consommation de soja et de ses dérivés car des études récentes ont montré son implication dans certaines maladies auto-immunes, son action œstrogénique se substituant aux hormones naturelles.
Le soja contient effectivement beaucoup plus de phyto-œstrogènes (sous la forme d’isoflavones) que toutes les autres plantes comestibles. À ce titre, il est considéré comme un alicament. Or, ces isoflavones sont des perturbateurs endocriniens qui sont aujourd’hui soupçonnés d’aggraver les cancers hormonodépendants (sein, utérus, prostate, ovaires), mais aussi de perturber le développement des organes sexuels ainsi que la fertilité, et de provoquer des problèmes de la thyroïde et des os chez certains enfants.
Les autorités sanitaires (Anses) déconseillent donc le soja et ses dérivés (tofu, miso, lait de soja) chez les femmes enceintes ou allaitantes, chez les petits enfants et chez les femmes qui ont des antécédents personnels ou familiaux de cancer. Et elles recommandent, dans tous les autres cas, de consommer le soja avec modération.
Attention, aussi, à ne surtout pas faire l’erreur de passer à une alimentation riche en soja lorsqu’on est allergique au lait de vache.
Le soja est très présent dans les magasins bio qui essaient de proposer une alimentation convenant aux végétariens et aux végétaliens. Cela part d’une bonne intention, mais je vous recommande beaucoup de prudence et de modération. Tournez-vous plutôt vers d’autres sources de protéines végétales comme les légumineuses (si vous n’êtes pas sensible aux lectines) (haricots, lentilles pois chiches), les légumes (brocolis, épinards, chou kale, chou-fleur, ail), les céréales (riz complet, avoine) ou équivalent (quinoa, sarrasin, châtaigne, manioc). Il vaut mieux éviter le maïs, bien protéiné, mais dont l’index glycémique est trop élevé, et les arachides qui sont aussi riches en acide phytique déminéralisant que le soja. Les oléagineux sont également riches en protéines (les amandes, les noix de toutes sortes), ainsi que le persil et la spiruline.
Conclusion : Le soja est bon pour la santé à condition de le consommer avec modération de préférence sous forme fermenté, accompagné de beaucoup de légumes crus et cuits à la vapeur douce pour équilibrer le PH.
D’après un article de Marion Kaplan.
Votre corps souffre t-il d’inflammation chronique ?
14 janvier 2019
C’est un tueur silencieux qui rôde…
Ce tueur est associé à plus de 30 maladies chroniques. Il est responsable de 75% des décès en France.
Vous vous demandez sûrement de quel tueur parle-t-on ?
Il s’agit de l’inflammation chronique.
Quand vous vous blessez, vous créez une faille dans laquelle vont pénétrer les microbes et bactéries.
Aussitôt, l’inflammation aiguë se crée : votre système immunitaire réagit. Il envoie des cellules protectrices sur le site de l’infection pour chasser les mauvaises bactéries. Votre plaie va rougir, gonfler (on parle d’œdème), elle devient chaude et douloureuse.
Quand le danger est écarté, l’inflammation s’arrête, la plaie disparaît.
C’est l’inflammation classique (aiguë). Elle nous permet de lutter contre les microbes.
L’inflammation chronique est différente :
Elle ne fait pas de bruit et présente peu de symptômes visibles.
Elle peut se répandre dans tout le corps et dure dans le temps.
Elle se nourrit de tout ce qui compose nos vies modernes : la pollution, les excès de sucre et de sel, les allergies, le stress, le tabac et la sédentarité. Et même si c’est une réaction de défense, elle détruit peu à peu le corps… sans même que l’on ne s’en rende compte.
À chaque fois que l’on s’expose aux causes de l’inflammation, des toxines se créent, le système immunitaire entre donc en action pour les éliminer. Quand il intervient trop souvent, il s’épuise et commence à se dérégler : il se met à créer des inflammations dans tout le corps, sans jamais s’arrêter.
Cette réaction stresse le corps, les cellules et les tissus s’abîment. Elle affaiblit tous les organes en provoquant des maladies chroniques comme de l’arthrose, des cancers, du surpoids ou encore la maladie d’Alzheimer.
Comment l’inflammation chronique détruit le cartilage ?
Les articulations font partie des premières zones abimées par l’inflammation chronique.
Le cartilage est comme un film protecteur qui tapisse l’extrémité de nos os au niveau des articulations. Il leur permet de glisser l’un sur l’autre.
Quand une personne est touchée par l’arthrose, son médecin lui explique que c’est le cartilage de cette articulation qui est usé. Et qu’avec l’âge ça ne va pas s’améliorer. Pourtant, quand un corps est sain, il fabrique en permanence du cartilage. C’est le rôle des cellules appelées chondrocytes.
Quand ce travail est bien fait, les articulations sont protégées, bien souples et on ne ressent aucune douleur.
L’inflammation chronique affole les chondrocytes. Elles arrêtent de fabriquer du cartilage et même pire, elles se mettent à le détruire.
Moins il y a de cartilage, plus les douleurs articulaires se font ressentir. Mais les cellules folles ne s’arrêtent pas là, elles peuvent mettre l’os complètement à nu. À ce stade, la douleur est insupportable et c’est souvent une douloureuse opération chirurgicale qui est conseillée. Nathalie Vuiart Votre Naturopathe-Nutrithérapeute peut vous aider à lutter naturellement contre cette inflammation chronique.
Ce qui veut dire que les personnes touchées par les douleurs articulaires pourront à nouveau monter et descendre les escaliers sans avoir l’impression d’entendre leurs articulations gémir comme si elles étaient rouillées.
Votre NATUROPATHE Nathalie Vuiart peut vous aider à lutter naturellement contre cette inflammation chronique et retrouver mobilité et souplesse articulaire et à vous débarrasser de vos maux d’estomac ou encore de vos ballonnements et douleurs de ventre.
Consultation sur REIMS 24 rue Blavier , Laon ( centre médical de Mons en-Laonnois) et Soissons-Belleu sur rendez-vous au 07 78 20 77 82